|
Nous sommes deux personnes à assurer les cours. C'est ALISON que vous rencontrerez dorénavant en séance individuelle d'éducation ou de comportement. Pour savoir exactement qui fait quoi, rendez-vous sur cette page :
|
Je m'appelle ELSA et j'ai créé l'entreprise en mars 2015. Je suis une "mordue" de chiens avant tout, passionnée par les facultés incroyables de cette espèce à tisser des liens étroits avec l'humain. J'ai toujours ressenti de l'admiration et de l'empathie pour les chiens et, dès l'enfance, je venais m'occuper des chiens abandonnés du refuge de ma région. À l'âge de quinze ans, j'ai découvert les clubs canins et, depuis, je n'ai jamais vraiment arrêté de les fréquenter. J'ai été l'heureuse propriétaire de plusieurs chiens qui ont tous énormément compté dans ma vie. Aujourd'hui, deux toutous partagent mon existence : un American Staffordshire Terrier et un Border Collie. Tout deux, bien sûr, sont des chiens adoptés en refuge... Peut-être les rencontrerez-vous à l'occasion d'une séance ! |
À voir la façon dont sont traités les chiens dans nos sociétés occidentales, on pourrait penser qu'ils ont tout pour être les animaux les plus heureux du monde. L'époque où les chiens étaient des animaux purement utilitaires est révolue : les toutous ont envahi les salons, les canapés, parfois même les lits de leurs maîtres. Ils sont chouchoutés, toilettés, ils ont droit aux friandises les plus raffinées et aux coussins les plus douillets. Peut-on autant dire qu'ils sont heureux ? |
Le secret pour obtenir une amélioration du comportement de votre chien est de tisser avec lui une relation de confiance et de respect mutuels. Contrairement aux vieilles croyances encore trop répandues, votre chien n'a pas besoin que vous vous imposiez comme "dominant" ou "chef de meute". Votre chien doit voir en vous un guide, auquel il va prendre l'habitude de se référer. Le propriétaire d'un chien n'est cependant pas toujours responsable de ses troubles du comportement : ils peuvent avoir une autre origine, comme une séparation trop précoce d'avec la mère ou une socialisation incomplète. En discutant avec vous et en observant votre animal, je pourrai déterminer le ou les problèmes de votre fidèle ami, et mettre en place un programme de travail pour l'aider à se sentir mieux dans ses pattes, et ainsi contribuer à rétablir l'harmonie entre lui et vous. Je précise que je n'utilise JAMAIS aucune méthode brutale avec les chiens. Hurler, donner des coups de collier ou utiliser la douleur pour éduquer est contre mes principes. Devenir leader se fait en douceur. Un chien sûr de lui n'a nul besoin d'employer la force pour se faire respecter. À nous, humains, de savoir agir de même avec nos compagnons. |
Tout d'abord, mon premier chien, Jules. Grâce à lui, j'ai découvert les terrains d'éducation, il y a une quinzaine d'années. Les méthodes "dures" utilisées sur les chiens à cette époque me dérangeaient déjà, et j'étais encore loin d'imaginer les dégâts psychologiques qu'elles pouvaient causer sur les animaux. En revanche, j'étais étonnée de tout ce qu'un chien était capable d'apprendre. Jules a apporté à notre famille onze années de fidélité et d'amour. |
Dyno vit donc désormais dans une autre famille, à la campagne, où il est gâté et aimé, mais il me manque beaucoup. Ce dénouement malheureux m'a laissé pendant longtemps un goût amer dans la bouche, mais il a aussi été le déclencheur qui a fait que j'ai voulu devenir éducateur comportementaliste canin. Je voulais comprendre ce qui avait cloché chez ce chien, et je voulais éviter que d'autres maîtres soient obligés de se séparer de leur compagnon à cause de problèmes de comportement. Je sais maintenant que Dyno aurait eu besoin à la fois d'une thérapie médicale et comportementale, et j'aurais aimé, à l'époque, trouver un bon professionnel pour m'aider comme je souhaite aujourd'hui aider les maîtres de chiens "à problèmes". |
Et puis il y a eu Diana... Avec Diana, tout s'est concrétisé. J'ai repris le chemin des terrains d'éducation, et j'ai compris qu'il n'y avait rien que j'aimais plus que ce lien qui se crée entre un chien et son éducateur. Diana m'a accompagnée pendant deux ans et demi de vie, elle s'adaptait à tout et me suivait dans tous mes déplacements. Sa disparition à l'âge de trois ans et demi, le 30 novembre 2014, a laissé un vide immense dans ma vie. Ses crises d'épilepsie ont eu raison d'elle, mais ma petite Diana s'est longuement battue pour vivre le plus longtemps possible à mes côtés. Diana m'a laissé des souvenirs extraordinaires, et a confirmé l'affection toute particulière que je porte aux American Staffordshire Terriers, dont la mauvaise réputation est tout à fait injustifiée. Diana a évidemment servi de modèle pour la création de mon logo... |
Et maintenant, il y a Farouk, American Staff évidemment, un chien exceptionnel qui réunit toutes les qualités du monde... Farouk m'assiste souvent lors de la rééducation des chiens difficiles ou de l'éducation des chiots qui manquent d'auto-contrôle. Son calme et sa maîtrise de soi me sont précieux, et sans son aide, mon travail serait incomplet. |
Mon cinquième et inoubliable compagnon... le petit Jerry ! Ceux qui l'ont connu n'oublieront pas ce Yorkshire de 2,5 kilos qui se prenait pour un Berger Allemand. Le plus petit de tous mes chiens, et dont le caractère était inversement proportionnel à la taille. Jerry est porté disparu depuis plus d'un an, et à l'heure actuelle, je n'ai pas encore réussi à surmonter le traumatisme de ce triste jour. |
Et enfin, voici Indiana, le dernier arrivé. Indy est un Border Collie rescapé, qui avait développé un comportement agressif d'auto-défense envers son ancien propriétaire trop autoritaire. Indy a certes le "coup de croc facile", mais il est aussi doté d'une sensibilité exacerbée comme tous les Borders Collies. Aujourd'hui, il reste un chien dont il faut connaître le mode d'emploi, mais je ne regrette nullement son sauvetage. Au-delà de tout le dévouement et l'affection dont il fait preuve, Indy m'a permis de découvrir et d'apprendre le travail au troupeau qui est devenu notre passion commune. |
Mais les chiens n'ont pas été les seuls à m'aider à concrétiser mon projet. En 2013, j'ai découvert l'association Quatre Pattes Détresse, dont je fais partie de l'équipe depuis plusieurs années, et surtout sa présidente qui m'a accordé beaucoup de champ libre pour éduquer les chiens de son refuge et grâce à qui j'ai beaucoup appris. Quand une main comme celle-ci se tend, c'est une chance incroyable qu'il faut savoir saisir. J'ajoute que je n'ai jamais connu personne qui ait sauvé autant de chiens malheureux pour les replacer dans des familles aimantes. |